Correspondance à Rouen

Bonjour très chère.

Je vous écris aujourd'hui pour plusieurs raisons.

D'abord, vous féliciter de votre récente élection, et pour vous affirmer tout mon support.

Ensuite, pour me présenter à vous. Je suis votre nouveau vicaire paroissial, autrement dit, votre nouveau prêtre. Je me tiens ainsi à disposition de tous les fidèles de Fécamp, et espère vous aider au mieu par mon travail, ma présence, et ma Foy.

Ensuite pour autre chose, mais qui est plus personnel. Mais en passant au marché ce matin, je remarque que cette question est somme toute futiile. Ainsi, je la remettrai à plus tard. De fait, les soucis économiques de Fécamp semblent important, et d'autres questions de plus grande importance semble prioriser.

Ainsi, plutôt que de vous embêter avec des question d'ordre scolastiques toutes personnelles, je voudrais vous offrir mon aide, quand aux difficultés incroyables auxquelles vous semblez confrontées. Je ne puis faire grand chose au niveau de l'économie, ni du commerce. Je m'occupe de la foi (c'est déjà ça). Mais je puis faire plus, et désir vous offrir mon aide à ce niveau.

On le sait, un village en santé est un village capable d'inviter de nouveau arrivants. J'ai, par le passé, beaucoup oeuvré au niveau des vagabond. Le tribun est quelqu'un de fondamental dans cette stratégie. Mais la noblesse d'un village à aussi son mot à dire à ce sujet. Et je désir la mobiliser pour vous sur cette question.

Ainsi, pour vous parler de ce qui à déjà été fait -avec de vifs succès-, je désir vous demander un entretien personnel. Je vous sais bien occupée, mais j'insiste, mon expérience pourrait vous aider fortement, et à moindre effort de votre côté. Car la mairie est impliquée dans le projet -mais encore une fois, je vous rassure, dans une toute petite mesure.

Sauriez-vous trouver quelques minutes de votre temps et venir me trouver à mon bureau -aussi temporaire soit-il- tout aux côtés de notre belle église de Fécamp.

Une fois cette question réglée, après que nous nous soyons occupé des autres, je vous poserai ma question plus personnelle qui, au final, est de moindre importance.

Aristotéliciennement vôtre,

Robert Savoie
Vicaire paroissial de Fécamp.

Très Cher Duc.

Je me présente, je suis Robert Savoie, Vicaire diocésain de l'archidiocèse de Rouen, affecté à la Normandie.

Avant tout, je tiens à vous préciser que c'est en raison de la guerre qui vous occupe que je vous écrit ces quelques mots. Et pas forcément pour m'en plaindre.

Vous ne me connaissez peut-être pas. Je désirs simplement vous apprendre sur moi que j'ai connu plusieurs conflits des plus importants, parfois d'ailleurs ai-je du moi-même monter au front. Je suis de ces clercs de l'avant trève dominicale, qui ont connu cette bénédiction de leur vivant.

Oui, j'ai vu la guerre. La victoire au bout du fer. J'ai vu le sang sur ma peau, j'ai vu la fureur et les cris. Et j'ai prié, j'ai prié tous ceux qui se sont sacrifiés. J'ai vu la mort se marrer et ramasser ceux qui restaient...

Mais que cent mille fleurs s'ouvrent a jamais, et j'ai deja donné. Je ne voulait plus y retourner. Et voilà, cela recommence. Ainsi, je tiens à participer au conflit, à ma façon.

Je vous avoue avoir plusieurs dossier à discuter avec vous. Mais un seul presse, au moment où je vous écrit: vous. Non pas que je vous sente tomber dans les griffes de quelconque difficultés; au contraire, de loin, je ne peux que constater que vous semblez vous démener avec autant de force et de responsabilité qu'un homme puisse le faire.

Ainsi, c'est par amitié et car je pense que tout dirigeant, en période difficile se doit d'avoir oreille attentive que je vous adresse ce courrier. Vous avez vos conseillers, collaborateurs, aides et autres généraux militaire qui, je n'en doute, vous offre conseil et oreille attentive. C'est de l'oreille de la foi que je vous parle, une oreille qui peut aider en des moments où il faut prendre de grandes décisions qui parfois peuvent peser sur le moral de tout homme, aussi grand soit-il.

Je vous propose d'être à votre écoute, quand et si vous en sentez le besoin.

J'ai été primat romain, cardinal de notre grande église à une époque, mais c'est surtout comme clerc ayant connu les affres de la guerre que je vous propose mes services. L'église et la Normandie ont connu leurs heures de grandes difficultés. Pour S.E. Reheal et moi-même, cet ère est révolue. C'est en ce sens qu'avant tout chose, je désirs vous offrir toute ma dévotion et mon aide.

Nous reparlerons des questions courantes à la fin du conflit, lorsque le temps nous permettra de se pencher sur ces questions de moindre importance. Je ne vous dirais que ceci: l'église normande ne s'est jamais si bien porté, avec un ou deux clercs par paroisses, au moment où l'on se parle, pour s'occuper de ceux qui pour une raison ou une autre, doivent rester derrière le (devrais-je plutôt dire les) front. J'espère que cela est bonne nouvelle en vos oreille et que cela vous réchauffe le coeur. C'est le mieux que je puisse faire dans un premier temps.

Pour le reste, je ne puis vous promettre l'appui de l'ear, je n'ai plus ces responsabilités. Je ne puis qu'être à votre disponibilité, prêt à vous rejoindre au front si besoin. En ma qualité de clerc. Et, de grâce, ne me le demandez pas pour l'extrême onction!

N'hésitez pas à me demander mer et monde,

vôtre,

Robert Savoie
Vicaire diocsain pour la Normandie