La Soutane de Savoie

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    Pastorale 1

    Robert Savoie
    Robert Savoie


    Messages : 294
    Date d'inscription : 22/02/2011

    Pastorale 1 Empty Pastorale 1

    Message  Robert Savoie Mar 13 Déc - 22:14

    Voici sans plus attendre, la suite de la pastorale :

    Partie 1 : Les Vertus


    Ces cours ont été réalisé à Rome par le Vice-Préfet à l'Enseignement, le Père Abbé Zabouvski.



    L'objectif de tout aristotélicien pour sa vie terrestre est d'atteindre le soleil, le paradis. Tel que nous l'a enseigné Aristote, un des prophètes de la religion aristotélicienne, le Très-Haut, Dieu, a donné l'esprit à l'humain pour que celui-ci soit capable, à l'instar des animaux, de distinguer le bien du mal. C'est cette capacité à distinguer le bien du mal qui nous permet de vivre la vie vertueuse qui nous permettra de rejoindre le soleil. Toutefois, une autre créature de la création, la Créature Sans Nom, jalouse de ne pas avoir été choisie pour être la préférée de Dieu, voue son existence à pervertir l'homme par les vices et à l'éloigner du soleil pour l'emmener sur la lune, en enfer. Tout aristotélicien voulant éviter la lune se doit de connaître les vertus, et leurs contraires, que voici :


    L'amitié,qui consiste à se préoccuper des autres, à avoir de l'empathie et à faire preuve de charité. L'amitié est ce qui lie tous les aristotéliciens. Par l'amitié, le croyant aide ainsi ses frères sur le chemin de la vertu. l'amitié est aussi entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain, etc... L'avarice, son contraire, consiste à ne se préoccuper que de soit et elle n'a d'égal que le mépris de l'autre.

    La conservation, qui consiste à œuvrer à sa survie. La conservation est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. En d'autres mots, la conservation est la faculté de se contenter de ce que l'on a de besoin. Le contraire de la conservation est la gourmandise, qui consiste à n'être jamais satisfait de ce que l'on a, à toujours vouloir plus, ce qui ne peut que pénaliser les autres qui vont venir à manquer. La gourmandise se résume à l'abus de plaisir.

    Le don de soi, qui est la capacité de se sacrifier pour le bien d'autrui, que ce soit pour le reste de l'amitié aristotélicienne ou pour la société laïque, la république. Ce sacrifice est la conscience de la vie en communauté. Comme nous l'a aussi enseigné Aristote, le bon aristotélicien est celui qui aide son prochain en participant à la vie de sa ville. À l'opposé du don de soi se trouve l'orgueil, qui consiste à croire que seul nous pouvons nous élever au dessus de tous et d'atteindre le statut de divin.

    La tempérance, qui est la capacité du croyant à se modérer et à faire preuve de compréhension. Cette vertu est primordial dans la mesure ou elle est complémentaire des autres. La tempérance consiste aussi en l'acceptation de sa condition. Son contraire est la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

    La justice, est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

    Le plaisir, est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

    La conviction, est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.


    Une vie vertueuse parfaite est virtuellement impossible. Nul, en dehors du divin, n'est parfait. Toutefois, l'aristotélicien vertueux est celui qui reconnaîtra ses fautes et demandera le pardon à ses pairs par la confession. La confession sera expliquée dans le troisième volet de ce catéchisme.



    Feu Eminence Pouyss
    retravaillé par Père Zabouvski

    Après avoir lu ce cours sur les vertus, veuillez répondre à ces questions :


    1° Quelle est la vertu illustrant la faculté de se contenter de ce dont 'on a de besoin ?

    2° Quel est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction ?

    3° Le but de notre vie de fidèle consiste-t-elle en une vie vertueuse parfaite ?

    4° Enfin, pouvez-vous nommer les différentes vertus et péchés, les mettre en corrélation et les décrire avec tes mots ?

    Pour plus d'informations concernant notre dogme ou notre droit canon, rendez-vous à Rome.

      La date/heure actuelle est Mer 15 Mai - 23:43