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    Discuours sur l'au delà

    Robert Savoie
    Robert Savoie


    Messages : 294
    Date d'inscription : 22/02/2011

    Discuours sur l'au delà Empty Discuours sur l'au delà

    Message  Robert Savoie Mer 16 Mai - 22:08

    Discours sur l'au delà et ces implications terrestres.

    Plusieurs théologiens se sont penché sur la question de l'au-delà, et de ces implications pour les morts. Depuis La doctrine sur la mort de jeandalf, texte fondamental, le Saint-Office s'est beaucoup penché sur la question, notamment autour d'un texte signé par le Père Landdel de Nazdac, à savoir La mort (tiré de l'Histoire Ecclésiastique de Francie occidentale).

    De ce textes, plusieurs débats ont émergés: d'abord, sur l'interprétation dite de Lorgol suite au procès d'Odoacre. Ensuite, sur la question de savoir si c'est Dieu où l'âme qui décide du retour sur terre, et enfin, débat à savoir si Dieu tient compte de l'avis de l'âme.

    Ce qu'on voit de ces débats démontre une chose: il nous est très difficile et complexe à nous, hommes et femmes vivants, quoique fameux théologiens, de trancher sur la question.

    Cependant, nous nous devons d'arrêter des positions, de manière à établir des règles strictes concernant les dispositions à prendre lors des funérailles, par exemple. C'est donc une question compliquée, mais à laquelle nous devons répondre dans la meilleure de nos mesure afin d'en faire profiter notre Droit Canon.

    Je tiens à poser une pierre à l'édifice, car mon expérience personnelle peut, en toute humilité, je pense, nourrir le débat. Soit dit en pensant, je pense que les conclusions que nous avons su apporter jusqu'à maintenant ont été les meilleures dans les limites de nos connaissance et de notre science.

    Par souci de cohérence avec nos écritures, quoique considérant les diverses discussions tenues sur la question, je ne me baserai que sur le texte de Jeandalf et sur le Droit Canon qui en a découlé dans le livre 1.5, ces deux écrits étant les seuls écrits officialisés par le SO à ce jour.

    La Doctrine sur la Mort, écrite en 1455, nous exolique donc les différents caractères que peut revêtir les morts possibles dans les Royaumes.

    Tous les cas y sont présentés, mais je pense que le manque d'expérience réelle face à certains cas nous amènent à penser que certains cas sont exceptionnels, voir miraculeux. Je désirs vous démontrer que si mon retour était inattendu, il n'est néanmoins pas de l'ordre du miracle, et que nos textes sont donc incomplets. Loin de les remettre ici en question, je souhaite plutôt clarifier un point, ce qui sera ma conclusion.

    D'abord, voici ce que dit le texte, en résumé, histoire de faire le point sur la question:

    La première question était de définir ce qui différencie la simple mort de la grande mort que certains nomment éradication.

    Premier cas, mort de moins de 10 jours. "La simple" mort.

    Suite à un combat, par exemple. Mort sans "éradication".

    Dans la doctrine sur la mort, Jeandalf a écrit:Lorsque l’ont meurt simplement sans interventions divines le corps se refroidit et se rigidifie, par manque d’énergie vitale, s’il est bien préservé, il est très courant de voir la vie lui revenir peu à peu, et ne laisser que des séquelles mineures, car la transition a été douce entre l’état de vie et l’état de mort.

    Deuxième cas: mort avec éradication. La "Grande mort".

    Jeandalf a écrit:Un moment la froideur du corps est tel que l’âme elle-même ne peut plus lui redonner vie sans subir de profondes séquelles, on dit alors que le corps terrestre est éradiqué, on pourrait dire pratiquement que personnage n'existe plus. D’ailleurs certain utilisent la formule «ce personnage n'existe pas, ou plus, ou pas encore »

    Pas de suite, le mort est bien mort et ne revient pas. Aucune question ne se pose, donc. Jusqu'au troisième cas:

    Troisième cas: Mort avec éradication, mais "retour", ici appellé "réincarnation".

    Jeandalf, toujours lui, a écrit:Il semble effectivement que des témoignages plus ou moins fiables montrent qu'il y a eu des cas que certains considèrent comme une réincarnation. Des témoins semblent affirmer que la personne revienne sous un profil assez différent et soit très diminuée physiquement et intellectuellement et qui plus est que seuls ses proches ne la reconnaissent par delà ces différences.
    Si ces faits étaient avérés, comment faire la différence entre une résurrection malgré éradication du corps et une simple usurpation d’identité ?

    Conclusion pour le 3ieme cas:

    Jeandalf a écrit:En effet si une personne est déclarée morte par l'église, que le corps a bien été identifié et que les funérailles ont eu lieu dans les règles, et cela quelque soit les conditions d'un éventuel retour de la personne elle ne bénéficierait plus des sacrement et titre donné par l'église, car une survivance est une autre naissance, pour autant que cette survivance soit réelle et non une mascarade.
    Mais pour la vie laïque du survivant l'église n'a pas à se prononcer et c'est à la loi des cités de trancher, car notre mission est de protéger l'humanité en sauvant les âmes.

    En d'autres mots, perte de titres. Affaiblissement suprême du corps, mais bel et bien la même âme. C'est la même personne, mais affaiblie.

    Et, dans le Droit Canon Chapitre 1-5 Les Funérailles, ces considérations ont été transposées de manière suivante:

    La cause finale
    La cérémonie de mise en terre terminée, il est évident que si le défunt venait à réapparaitre, cela serait considéré comme subterfuge ou tromperie.
    Dans ce cas, l'Inquisition devra être saisie et enquêter pour déterminer s'il y a eu mensonge envers l'Eglise. L'officialité épiscopale compétente rendra un jugement et une excommunication, selon la gravité des faits reprochés, pourra être prononcée par un cardinal.

    S'il s'avérait que la personne ayant été mise en terre n'était pas la bonne, un avis d'excommunication immédiate serait édicté à l'encontre de la personne fraudeuse.

    S'il s'avérait qu'il s'agit d'une tentative d'usurpation d'identité, le cas serait transmis aux justices temporelle et inquisitoriale en vue d'une excommunication de l'usurpateur.

    Dans tous les cas, si des funérailles ont eu lieu et si la personne n'est pas reconnue morte après l'enquête de l'Inquisition, une confirmation des sacrements reçus avant les funérailles sera nécessaire.

    Il y a donc considération de la possibilité. Nos seulement le texte fondateur sur la question (La doctrine sur la mort) le présente-t-il, mais de manière si juste que notre Droit Canon à été ajusté à ces lumières.

    Je me permet un bref rappel des faits que j'ai vécu afin que ce texte soit autonome. Je suis disparu en 1455, enterré par notre belle et grande église, puis, je "réapparais" en 1459. Dans les faits, j'avais été kidnappé, puis, a perdu conscience pendant un temps indéterminé. Je reviendrai sur ce dernier point dans un instant. D'abord, penchons-nous sur la sacrement officiel qui a été prononcé.

    Il a été démontré que mes "funérailles" ont bel et bien respecté les règles que l'ear a fixée. Cependant, il y a eu usurpation de mon corps lors de celles-ci. Les funérailles se sont donc bel et bien produites, mais on a enterré la mauvaise personne. Ainsi, l'église à été flouée. L'inquisition a donc mené sont enquête, en conséquence. Donc, tout c'est fait dans les règles.

    Avec les conséquences prévues: si la mort est résultante de ce qui a été ici appelé la troisième voie, "si la personne n'est pas reconnue morte après l'enquête de l'Inquisition, une confirmation des sacrements reçus avant les funérailles sera nécessaire."

    Voici, à mon sens, ou il y a problème.

    L'ont doit confirmer les sacrement dans le cas de figure qui m'est arrivé. Ceci basé sur le fait qu'une mort dépassant les 10 jours "la mort simple" serait moins naturelle qu'une autre. Mon expérience, quoique peut ordinaire, ne peut être surnaturelle. Sinon, elle tiendrait du miracle. Mais il faut pouvoir se poser la question: en est-ce bien un? Qui peut répondre à cette question? J'y reviens de suite. Laissez-moi d'abord vous expliquer mon raisonnement. Qu'adviendrait-il si, de fait, par son caractère exceptionnel, une série semblable de réincarnations se produiraient (car, comme mon cas est preuve, c'est une possibilité réelle, et somme toute, qui peut arriver à tout moment à nouveau). Entrerions-nous dans une ère de miraculés? Je ne pense pas que cela soit possible. D'où la conclusion que je vous propose. J'y arrive. D'abord, un point pour démontrer que Jeandalf, avec tout le respect que je porte à son âme, a omi une donnée:

    Laquelle? La phrase suivante de Sypous dans le Livre de l’Éclipse, Chapitre VIII - « La résurrection »

    Ceux qui ont opté, comme toi, pour la résurrection ne gardent pas traces de leur périple céleste dans leur mémoire.

    Ainsi, il nous est impossible de faire une si importante différence entre la "Petite" et la "Grande" mort, d'un point de vue dogmatique, comme il n'y a aucun témoin d'aucune manière qui peut affirmer si c'est de l'ordre de la première ou de la deuxième "sorte" de mort. Une mort demeure une mort. Certes, elle ne sont pas les mêmes. Mais les deux peuvent arriver. Et comme nous ne pouvons pas savoir de quelle nature elles sont, je nous suggère de considérer les "Grandes" morts d'un même façon: naturelles.

    Cependant, il est indéniable, tel que déjà démontré par les exemples nommés par Jeandalf (ce que mon expérience, d'ailleurs, confirme) que des changements physiques, comme mentaux, se sont bien produit. Je ne suggère donc pas que le DC ère dans ces conclusions.

    Je suggère par contre que d'avoir à refaire les sacrements, ainsi que les voeux, marquent un caractère exceptionnel d'un fait qui ne l'est pas. Ainsi, que faire? Nous y voilà enfin.

    Compte tenu que les voix du Très-Haut sont impénétrables, et que nul d'entre nous est à même de les interpréter, il nous est impératif de tenter de comprendre les volontés du Très-Haut qui ramène sur Terre un âme après plus de 10 jours de flottement. Qui peut le faire? Les Cardinaux, et seulement eux, à mon sens.

    Établir un conseil d'étude mené par les Cardinaux

    Une fois l'enquête de l'Inquisition mené à terme et ayant prouvé que le réincarné est bien lui, les cardinaux doivent pouvoir se réunir et établir se que le Très Haut cherche à donner comme signification à ce retour. Ainsi, établir avec certitude ce qui s'est bien passer. Et, en quelque sorte, le normaliser.

    Ainsi, ces retours demeurent spéciaux, rares. Mais ils ne deviennent plus miraculeux, comme c'est actuellement le cas, selon nos textes. C'est la seule conclusion possible et sensée qui me vient à l'esprit.


      La date/heure actuelle est Mer 15 Mai - 22:55