Robert Savoie Mer 8 Juin - 20:34Délivrance... Tout un poids posé sur les épaules du rescapé semblaient tomber. Délivrance... Tel était le sentiment éprouvé, à l'écoute des paroles du Carmélingue. Il se sentait dévaler une rivière en eaux vives, désormais laissé porté simplement par les eaux, après une lutte afin d'éviter les récifs, et le naufrage.. Le Carmélingue était son bateau, l'Église la rivière. Il se sentait arrivé au bas des rapides, voguant désormais dans un bassin calme, après l'épreuve.
Toute cette aventure était désormais bien derrière lui.
Son avenir pouvait rayonner à nouveau.
La reconnaissance offerte par son Église, en la personne de son Carmélingue, était la preuve même que son Église savait se relever, même après avoir commis des erreurs. La prononciation des mots qu'il venait d'entendre en était pour lui une preuve supplémentaire.
Que faire de ces bourreaux? Morts, ils étaient... Mais la Créature qui les avaient dirigée rodait toujours... Il lui fallait avancer, cependant, plutôt que de se vautrer dans une vengeance quelconque. Son travail était de convaincre plus de gens, plutôt que d'en punir plus... Il dépendait de lui, et de lui seul, de ne plus permettre tel aventure à quiconque. Voilà la décision qu'il prit.
Carmélingue, je vous remercie de ces beaux mots, douce musique à mes oreilles. Dès que mes forces me le permettrons, je vous le promet, nous pourrons continuer le travail côte à côte. Pour l'heure, je vais plutôt me retirer un peu à Bruz, histoire de retrouver mes facultés, pleine et entière, de manière à pouvoir reprendre une petite cure dans un village retiré. Alors, je pourrai affronter de face, et aux côté de tous, à nouveau les païens... enfin, ceux qui demeurent encore. Afin que notre message continu sans relâche de produire le bien qui lui incombe. Pour tous, partout.
Merci à vous Carmélingue. Merci à nous, notre église, si belle et si grande...
Sur ce, il se leva, et retraversa doucement la salle au rythme imposé par sa troisième jambe, sa désormais fidèle canne de bois...
Toute cette aventure était désormais bien derrière lui.
Son avenir pouvait rayonner à nouveau.
La reconnaissance offerte par son Église, en la personne de son Carmélingue, était la preuve même que son Église savait se relever, même après avoir commis des erreurs. La prononciation des mots qu'il venait d'entendre en était pour lui une preuve supplémentaire.
Que faire de ces bourreaux? Morts, ils étaient... Mais la Créature qui les avaient dirigée rodait toujours... Il lui fallait avancer, cependant, plutôt que de se vautrer dans une vengeance quelconque. Son travail était de convaincre plus de gens, plutôt que d'en punir plus... Il dépendait de lui, et de lui seul, de ne plus permettre tel aventure à quiconque. Voilà la décision qu'il prit.
Carmélingue, je vous remercie de ces beaux mots, douce musique à mes oreilles. Dès que mes forces me le permettrons, je vous le promet, nous pourrons continuer le travail côte à côte. Pour l'heure, je vais plutôt me retirer un peu à Bruz, histoire de retrouver mes facultés, pleine et entière, de manière à pouvoir reprendre une petite cure dans un village retiré. Alors, je pourrai affronter de face, et aux côté de tous, à nouveau les païens... enfin, ceux qui demeurent encore. Afin que notre message continu sans relâche de produire le bien qui lui incombe. Pour tous, partout.
Merci à vous Carmélingue. Merci à nous, notre église, si belle et si grande...
Sur ce, il se leva, et retraversa doucement la salle au rythme imposé par sa troisième jambe, sa désormais fidèle canne de bois...
