La Soutane de Savoie

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    Découvert de Savoie

    Frère Savoie
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    Messages : 118
    Date d'inscription : 15/02/2011

    Découvert de Savoie Empty Découvert de Savoie

    Message  Frère Savoie Sam 26 Fév - 16:32

    Le moine stylite.


    Annonce de ce qui s'en vient comme rp.
    Descriptif extérieur des lieux
    Annonce d'une grande souffrance, tel celle vécue par Lucifer avec citation
    « une lettre arriva sans qu'on ne s'en doute, annonciatrice d'un renouveau prochain. Les événments qui suivent en sont la résultante. »

    Premier post de Savoie:

    descriptif de l'enfer vécu
    scènes citées de la vie des démons d'Asmodée et d'Azael
    Prières à Galadrielle

    Rp divers en fonction



    Le moine Stylite

    [hrp] Le RP qui suit est ouvert à tous ceux qui désire y participer. Merci de me prévenir par mp cependant au préalable, comme plusieurs intervenants entre en jeu. C'est avec grand plaisir que je vous y invite. Bonne lecture, et/ou bon jeu![/hrp]

    Bordeaux, le quartier Pierre de Lune

    Très tôt ce matin là, un homme vêtu d'une simple tunique blanche monta sur un bout de mur un peu plus haut que les autres, dans le port de Bordeaux. Il grimpa seul, et s'installa droit debout sur ces deux pieds nus, les mains jointes au niveau de la taille. Il ferma les yeux, et pria.

    « De ma colonne ou je suis monté ce matin, et ce n'est pas par hasard que je l'ai jointe, mais par inspiration de notre Grande et Belle Archange Galadrielle, archange de la conservation, je serai témoin d'une grande hérésie, celle de la tromperie. Malheureusement, les voeux que j'ai fait au Très-Haut m'empêche de l'annoncer au peuple de Guyenne, mais j'insiste pour en être un témoin direct.

    Dans cette ville de Bordeaux, dans ce quartier de La Pierre de Lune, depuis maintenant trois années presque complète, un malheureux vit le véritable enfer lunaire, et ce, bien malgré lui, d'après le récit que m'en a fait l'archange.

    Derrière les barricades renforcées d'un entrepôt malfamé, un groupe d'hommes et de femmes vivent en parfaite harmonie... entre eux et contre le malheureux. Un jour, seront-ils punis eux aussi? Je prie le Très Haut pour que cela soit.

    Ils ont choisi de faire vivre au malheureux les souffrance de Lucifer, qui, de se cellule, alors que


    les jours passèrent, puis les semaines se transformèrent en mois et les mois devinrent années si bien que Lucifer atteignit l'âge de quarante-quatre ans emprisonné et toujours épris d'une indicible peine,

    désespéra au point de se livrer corps et âme à la folie du Sans Nom. J'espère ô grand espoir que le sort du Démon ne lui arrivera pas! Si ce dernier à choisit l'acédie en effet de son infortune, j'espère que le malheureux qui est devant moi aura su rester fort! Et, à en croire les inspirations qui sont venues jusqu'à moi, j'ose espérer que oui! Ensuite de l'espoir, j'offre à ce malheureux ainsi qu'à notre église la seule force que j'ai: la prière... »

    Le moine, sur sa colone, resta toute la journée ainsi durant. Alors que la nuit tombait, il descendit. Puis, revient le lendemain, se répétant mentalement le même crédo. Ainsi désirait-il savoir Aristote auprès de lui.



    Savoie:

    « Je suis entre souffrance et démence. Je prie le Très Haut pour que celles-ci sortent de mon corps. Mon dernier repas remonte déjà à trop loin. Je me sens faiblir. Mes muscles saillants deviennent sec. Mais je ne sombrerai pas dans la lamentation de Lucifer! Ma soif de connaissance sera plus forte que tout, et mon pardon sera donné à mes bourreaux. »

    Puis, les incroyables scènes qu'il avait vécu il y a à peine quelques semaines se réanimaient devant lui. Rêves? Certainement pas. Il n'avait plus la force de dormir. Hallucination? La soif et l'appétit savaient faire des ravages. Il revoyait, tel Asmodée l'avait vécu,

    un jour que la fête battait son plein, les tables comme les chaises étaient renversées, les corps étaient étendus à même le sol. La plupart étaient nus, enlacés, enserrés et comme enchaînés par le plaisir. Des esclaves, nus eux aussi, tentaient d’enjamber tant bien que mal les hommes et les femmes qui s’étreignaient dans des positions obscènes. Ils apportaient sur des plateaux d’ivoire tout ce qui était nécessaire aux plaisirs orgiaques.

    Savoie refermait les yeux pour que le noir envahisse son esprit. Non! Celui qu'on ne nomme pas, sors de cette pièce! Tu ne me tentera pas comme tu l'a fais avec le Démon de la Luxure! Ma foi est plus grande que toi!

    Ligoté, affaibli, Savoie ne pouvait même pas lever le pouce. Son seul espoir était que des enfants, un peu trop aventureux, ne le découvre sur cette table qui était devenue son lit depuis bien trop de mois qu'il ne les comptaient plus. Et, qu'il espérait, ne deviendrait pas son cercueil.

    « Je suis souffrance. Que je ne devienne pas démence. Sainte Galadrielle, offre moi ton pain comme tu l'a jadis fait. Permet au Très-Haut d'interagir pour moi et de continuer mon chemin. Chasse mes cauchemars et permet moi de te voir, Lumière devant mes tourments. »

    Mais qu'était-il arrivé en ces lieux? Quel était la source de tous ces maux? Savoie lui-même, trop épuisé, dévasté, ne savait dire, en ce moment, si tout ceci était réel, ou si lui-même ne se trouvait pas aux enfers lunaires...

    Puis, dans sa tête, ce cantique, qui était répété cinq, dix fois, cent fois à chaque journée en ces lieux, ce cantique tout droit venu de la Lune, qui l'obsédait, et dont il ne parvenait pas à chassé de sa tête... Était-ce le signe que le Sans-Nom gagnait sur lui?


    Le désir cherche,
    Un précieux cœur, il cherche.
    Laisse-moi voir si c’est le tien
    Et alors, il m’appartiendra.
    Et si tu ne l’as pas ?
    Le désir cherche,
    Tout ce que tu possèdes, il cherche.
    Laisse-moi te détruire pour m’en enrichir,
    pour devenir mien.

    Il faisait tout pour le chasser... Pourtant, il revenait... Douleurs, souffrances... Et la vie des corps autour de lui, sacrifiés, lui rappelait que tout ceci n'était pas un rêve. L'enfer, peut-être. Mais pas l'enfer lunaire. Malheureusement.


    Le Moine Stilyte

    Remonté sur sa colonne, ce matin encore, les yeux fermés, toujours, le moine stylite était entré en communion avec ce qui se passait derrière les murs qui lui faisait face. Comment cela était-il possible? La transcendance, sans doute. Évidement, cependant, personne autre que lui ne pourra jamais en être témoin. Cela sera sa récompense toute personnelle du Très-Haut. Il ne demandait reconnaissance à personne d'autre. Pourvu que le malheureux sans tire. Le rôle du stylite n'était pas d'interagir. Mais de communier. Il voyait la scène. Probablement au travers des yeux du malheureux.

    L'un avait un chapeau tête de Serpent qu'il mettait dès qu'il entrait dans la pièce. Il croyait ainsi revêtir le masque d'Asmodée, et que cela lui donnait des pouvoir exceptionnels. Dans les faits, seule sa folie les lui donnaient.

    Puis, celui là, avec sa longue chevelure qu'il portait jusqu'aux genoux, avec ces tresses installées le long de son dos, comme deux grandes ailes, qui se colorait le corps pour qu'il obtienne cette teinte rougeâtre, couleur de la pierre d'Aliénor, disait-il. Afin, selon sa prétention, se se rapprocher de Satan...

    Ils jouaient des scènes ou, recréant la vie d'Asmodée, ils mettait en scène des bacchanale qui n'en finissaient plus.

    Ceux-ci s'étaient laissé engraisser au point de ne plus pouvoir bouger. Tous répétaient, comme une litanie, plusieurs fois par jours, s'adressant au malheureux:

    "Vous avez voulu nous exclure de la vie aristotélicienne? Nous allons te montrer ce qu'est vivre en dehors de la vie aristotélicienne. Tu verra tant de péchés que tu ne pensais pas qu'ils existaient. Puis, nous allons les réunir. Ta conscience même ne pourra accepter ce que tes yeux te présenterons. Nous n'étions pas aristotéliciens? Ainsi en avez-vous décidé? Et bien voyez ce que vous avez créé."

    Car bon aristotéliciens ils croyaient être... Dure comme fer. Et tout ceci n'était que leur réaction à ce que l'église leur avait imposé. L'église aristotélicienne était -et de surcroit ce malheureux à qui on imposait la scène- la source de leur vie de pécheurs.

    Ils répétaient sans cesse, continuellement:

    Je te renie toi qui te prétends notre Dieu, notre supérieur.
    Je crois en toi comme créateur du ciel et de la terre
    Je dénonce et souhaite revendiquer ta chute
    Car il ne peut y avoir aucun juge

    Je promets fidélité en ma haine et ma lutte contre ta volonté.
    J’aspirer en un monde de liberté où chacun agit comme bon lui semble.
    Je renie tes valeurs qui nous contraignent et nous aliènent
    J’appelle à la rébellion contre ta volonté

    Que tes serviteurs te tournent le dos
    Que leurs yeux s’ouvrent à ton Message, ton Mensonge
    Que tous voient ta Duperie et ta manipulation
    Oh je te promets, ici, devant Toi, de combattre pour te détruire.

    Le malheureux se surprennait à croire en leur délire. Puis, se ressaisissant, il se demandait combien de jours il allait pouvoir tenir.

    Jusqu'à... jusqu'à ce que la raison les rejoingne. Enfin. En partie. Car après avoir brûler vive plusieurs enfants, après avoir mangé, bu, comme Lucifer et Azael réunit, l'acédie les prit de court. Voyant que le Sans nom n'était pas dupe, ils perdirent toute espoir en leur plan. Leur meneur, après une semaine de réflexion intense, les réunis tous. « Mes frères, mes soeurs », leur dit-il, « la passion de Savoie nous a trompé. Rome elle même se trompe. La vie n'est pas ici, sur Terre. Elle s'envient. Nous sommes en pleine chambre de gestation. Demain débutera la Vie, la Vrai. Demain, ensemble, nous boirons cette élexir. Et ainsi, notre vie débutera.

    Chose qui fut faite. Depuis, le malheureux était seul. Seul, entouré de quinze cadavres qui commençaient à se pourrir. Après la souffrance mentale, et spirituelle, la souffrance physique commençait à le peser...

      La date/heure actuelle est Dim 19 Mai - 16:18