La Soutane de Savoie

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La Soutane de Savoie

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    vitea de Maisse

    Robert Savoie
    Robert Savoie


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    Date d'inscription : 22/02/2011

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    Message  Robert Savoie Lun 13 Juin - 16:31

    http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=142177&highlight=#142177

    Pour le SO, j'ai fait ce que j'ai pu après le départ de Jeandalf. Mais maintenant que je gère la CDF, je n'ai plus le temps pour mes chers textes du Dogme

    Travail sur les Saintes Armées dans le DC

    Cardinal-Chancelier de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

    Zones geodogmatiques:
    http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=133174&highlight=#133174

    http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=127999&highlight=#127999

    Nous, Françwès "Maîsse" Arsouye, cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne, faisons l'annonce suivante aux fidèles de tous pays.

    L'Office des Eglises Renaissantes a été créé. Cet office qui dépend de la Congrégation pour la Diffusion de la Foi, a ses locaux à Rome.

    Sa mission sera d'amener dans la communauté aristotélicienne les pays et les peuples qui n'en font pas encore partie.

    L'Office des Eglises Renaissantes cherche donc à recruter des légats. Les personnes intéressées sont priées de se présenter dans les locaux de l'Office.

    Ad majorem Dei gloriam.

    Faict à Rome le 16 février 1456,


    http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=120368&highlight=#120368

    Le texte général sur les EAA étant adopté, je peux passer à l'étape suivante Very Happy

    Archevêque de Cambrai
    Frère Capitulaire Franciscain

    Maîsse Arsouye, Evêque de Poitiers :

    héraux realisation de blasons


    Dernière édition par Robert Savoie le Mar 21 Juin - 12:56, édité 1 fois
    Robert Savoie
    Robert Savoie


    Messages : 294
    Date d'inscription : 22/02/2011

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    Message  Robert Savoie Lun 13 Juin - 21:42

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t1074-11-promotion-promotion-robert-savoie#9423

    J'aimerais dire quelques mots, pour Robert.

    J'ai rencontré Robert, car en privé nous nous appelions souvent par nos prénoms, à Montmirail. Je venais à peine d'arriver dans le Royaume de France, fuyant mes terres natales en proie à la barbarie. Je m'y suis rapidement fait des amis, et Robert était de ceux-là. Je l'ai rencontré en taverne, je m'en souviens comme si c'était hier. Il discutait avec un homme pour lui parler de l'abbaye. Et à moi aussi, il me parla de son projet, de Saint-Louis ! Il avait tant de sincérité, d'enthousiasme, que j'ai accepté de l'aider. J'étais charpentier et j'ai participé à la rénovation des bâtiments. Puis je m'y suis installé, en même temps que lui et quelques autres moines.

    C'est aussi à cette époque que je me suis fait baptisé selon le rite aristotélicien, car il n'y avait plus de curé, chez moi.

    Comme j'étais le plus avancé sur la Voie d'Aristote, j'ai été élu abbé, et Savoie est devenu mon prieur. Parallèlement, nous avons fondé un mission à Montmirail, pour les pauvres, nous avons lancé une grande campagne d'aristotélisation, nous avons tenté de faire de la bière mais la patente nous fut refusée. Maintenant que je cerne le cas Tastevin, je comprends pourquoi.

    Robert devint, diacre, je le suivi dans cette voie. Il devint archidiacre, je devin chanoine. Et quand il est devenu évêque, je suis devenu curé avant d'être moi-même évêque, un mois plus tard. Et c'est là que nos chemins se sont séparés. Mais nous sommes toujours restés en contact. Il 'avait toujours précédé, et il le fit encore pour la pourpre... sacré Robert.

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t1037p15-debat-tastevin-sa-place-dans-l-eglise#9075

    Moi, Maîsse Arsouye, Frère Capitulaire de l'Ordre Franciscain, apporte l'avis suivant adopté par le Chapitre Franciscain :

    Le Chapitre Franciscain a écrit:

    Tenant compte de la parole de Christos établissant une seule communauté de fidèles en sa parole, menée par l'héritier de Titus et guidé par la curie,

    le chapitre de l'ordre de saint françois de gênes rappelle à tous les moines et brasseurs de Tastevin les principes suivants
    - l'abbaye franciscaine est sous l'autorité du chapitre franciscain
    - un ordre religieux régulier est un pilier de l'église, tout comme l'église séculière et se doit d'obéir au droit canon dans son intégralité et aux consignes de la curie
    - l'humilité et l'obéissance ainsi que le travail devraient être l'objet de la quête spirituelle des moines et brasseurs et non la course à de vains honneurs.

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t961p30-synode-romain-merci-de-donner-un-avis#8322

    L’Ordre Franciscain fidèle à ses valeurs d'égalité, de partage, d'humilité et de recherche de la compétence, considère que la Nonciature Apostolique est une Congrégation indispensable au rayonnement de l’Eglise, à sa diplomatie.
    La Nonciature doit demeurer un organe indépendant des Evêques locaux pour favoriser une homogénéité des Concordats signés et une cohérence de la diplomatie romaine. Les Nonces (clercs) et les Ambassadeurs (laïcs) Apostoliques possèdent un dévouement, un savoir-faire et un savoir qui servent les intérêts de l’Eglise. Le rôle central des nonces dans les relations entre le spirituel et le temporel doit être affirmé.
    Toutefois, le Nonce ou Ambassadeur doit exercer sa charge en étroite collaboration avec les évêques qui sont les premiers représentants temporels et spirituels de l’Eglise, les guides réels des fidèles.

    Le Nonce représente l’Eglise au sein de sa province où exercent souvent plusieurs Evêques, et il se doit de manifester une entière loyauté envers les prélats locaux : il prend leurs conseils avant d’entreprendre des initiatives, les informe de ces initiatives, les conseille également dans ses domaines de compétence.

    Les Evêques ayant la pleine responsabilité de leur diocèse, et les assemblées épiscopales ayant la charge des matières temporelles, tout cela de par le Droit Canon, nous recommandons que les prélats soutiennent les Nonces et les Ambassadeurs Apostoliques, écoutent leurs conseils éclairés et se prononcent avec pleine autorité sur les traités et autres textes négociés et proposés par les agents de la Nonciature.

    L’Ordre considère que l’Evêque et le Nonce ou Ambassadeur Apostolique ne peuvent que travailler main dans la main. En cas d’un malheureux désaccord ponctuel, le problème doit être transmis à l'AE ou à la Curie, qui entendront l'avis de la Nonciature, et trancheront pour le bien de notre Eglise fraternelle et indivisible.

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t902p15-cas-efflam#7594

    Allons-y let's go, c'est parti les amis... (faut que j'arrête de regarder Dora avec ma file)

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t912-a-taaable#7560

    Moi aussi, j'ai la dalle. Kurios, tu sais faire les boulets à la liégeoise ?

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t882-les-fiches-des-membres-de-l-ordre-franciscain#7220

    Maîsse Arsouye

    Responsabilités au sein de l'Ordre Franciscain
    Frère Capitulaire
    Frère Bibliothécaire et représentant à Rome pour le Dogme et le Droit Canon

    Informations générales

    Prénom : Françwès
    Nom : Arsouye
    Surnom : Maîsse Arsouye

    En wallon, "maîsse" signifie "maître". Ce surnom lui vient de ses années passées à travailler le cuivre à Dinant.

    Date de naissance : 24 septembre 1384
    Lieu de naissance : Floreffe, Comté de Namur

    Arrivé dans le Royaume de France le 22 mai 1454, à Saint-Brieuc.

    fiche RRs

    Blasonnement

    D'azur à quatre fasces d'argent au compas et boussole de gueule

    Devise : Riwaîte Tûze Pratike (Wallon) qui signifie Observe, analyse, agit



    Résidence :

    Avant 1454 : Comté de Namur et Principauté de Liège
    Du 45 mai 1454 au 15 mars 1455 : Montmirail, Comté du Maine, Royaume de France
    Du 16 mars au 6 décembre 1455 : La Rochelle.
    Du 20 décembre 1455 au 15 juin 1456 : Cambrai
    Du 15 juin au 8 août 1456 : en pèlerinage vers la Hollande
    Le 7 septembre 1456 : il quitte Cambrai pour une destination inconnue, probablement le Comté de Namur.

    Carrière

    Premier champ acheté le 18 juin 1454
    Passage au statut d'artisan le 24 septembre 1454
    Deuxième champ acheté le 28 octobre 1454
    Passage au statut de lettré le 31/01/1455

    Actuellement Maîsse Arsouye est boucher

    Cheminement religieux

    Baptisé par Tite Puce le 22 septembre 1454 (certificat)
    Frère franciscain depuis le 15 octobre 14754 (promotion Marlaeauvergne)
    Diacre de Montmirail du 4 novembre 1454 au 21/02/1455 (cérémonie)
    Aumônier de l'Armée du Maine du 4 décembre 1454 au 10/03/1455
    Théologue du Saint-Office du 9/12/1454 au 14/01/1456
    Abbé de Saint-Louis du 16/12/1454 au 10/03/1455
    Vicaire général du Mans du 29/01/1455 au 10/03/1455
    Choix définitif de la Voie de l'Eglise le 31/01/1455
    Séminariste à Narbonne du 31/01/1455 au 15/05/1455
    Chanoine, responsable de la doctrine, du Mans du 4/02/1455 au 21/02/1455
    membre du Groupe de travail Droit Canon depuis le 14/02/1455
    Curé de Montmirail du 21/02/1455 au 10/03/1455 (cérémonie)
    Frère Capitulaire franciscain le 27/02/1455
    Evêque de Poitiers du 10/03/1455 au 03/12/1455 (évêché)
    Recteur du Séminaire de Bordeaux du 12/07/1455 au 02/12/1455 (séminaire)
    Secrétaire de la Bibliothèque Romaine du 25/12/1455 au 14/01/1456
    Légat Universel de la Curie auprès des peuplades hellénophones le 27/11/1455 au 14/01/1456
    Archevêque de Cambrai du 03/12/1455 au 15/06/1456
    Cardinal romain du 14/01/1456 au 6/09/1456
    Cardinal-Chancelier de la CDF du 14/01/1456 au 19/08/1456
    Evêque In Partibus de Baalbek le 15/06/1456
    Cardinal-Chancelier du Saint-Office du 20/08/1456 au 06/09/1456





    Fiche dans les registres de Rome.

    Caractéristiques

    Intelligence : 255
    Force : 255
    Charisme : 255

    Réputation : 215 (confiance : 40)

    Connaissances

    Licence ès théologie

    Langues
    Latin : 47%
    Grec : 72%
    Français : 10%

    Matières religieuses
    L'Église Romaine, fonctionnement et histoire : 100 %
    Fondements de la morale d'Aristote : 100%
    Le Bien : 66%
    La vertu : 4 %
    L'intempérance et le plaisir : 9 %
    La tempérance : 4%
    La justice : 50 %
    L'amitié : 50 %
    Un septième truc : 5 %
    Logique : 100 %
    Le Sens de l'Etre : 4%
    Le commencement du monde : 10 %
    Théologie : science des causes premières : 14 %
    Ontologie : science de ce qui est : 21 %

    Ecrits

    Dogme

    Vita d'Aristote

    Dialogues XII : L'Ermite
    Dialogues XIII : La réception chez Polyphilos
    Dialogues XIV : Le jeune philosophe



    Hagiographies

    Saint-Nicolas
    Saint-François (chapitre 3)
    Saints Bill et Steve (apocryphe)


    Bureau de Maîsse Arsouye


    Pour les documents intemporels :


    Pour les documents administratifs :


    Pour la correspondance privée :




    Aspects IRL

    J'ai lu Aristote, Platon, Epicure, Marc Aurèle,...


    Heu, ben... disons que la diplomatie n'est pas trop mon fort...


    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t864-l-aristotelisme-pour-les-nuls#7080

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t842-livre-des-vertus-livre-2-vita-d-aristote-i-dialogues#6814

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t637-texte-pour-la-ceremonie-de-promotion-du-15-10-1454#4595

    Le Cercle Vertueux

    Aristote dans sa grande sagesse nous parle des vertus et de la vie en communauté. Il me semble que ces deux notions sont importantes pour les humbles novices que nous sommes.

    La vertu est un état qui permet de réaliser des actions justes et bonnes. Cet état, mes frères, est ce vers quoi tend tout bon aristotélicien. Il existe de multiples vertus différentes, et toutes sont caractérisées par l'équilibre qu'elles concrétisent. Toute vertu est un juste milieu entre l'excès et le défaut, entre le trop et le trop peu.

    La vertu, par ailleurs, s'acquiert par la pratique d'actes vertueux, eux-mêmes engendrés par la vertu. Nous sommes là face à un point essentiel de l'enseignement du Sage. La vertu est comme une caractéristique qu'on entraîne. De même qu'un homme mange de la viande, en tire de la force et que cette force lui permet de trouver un emploi mieux rémunéré, donc d'acheter de la viande, la vertu se nourrit des actes qu'elle engendre.

    C'est le cercle vertueux !

    Et quel meilleur moyen que d'entrer dans ce cercle que la vie en communauté. Et quelle meilleure communauté que cet ordre franciscain qui nous tend les bras ?

    Aristote nous dit que l'amitié s'opère entre personnes de vertu, entre égaux. En nous acceptant comme leurs égaux, nos frères aînés nous offrent donc leur amitié. Eux qui sont plus avancés que nous sur la voie de la vertu nous permettent d'échanger avec eux, de partager leur vie. Sachons nous en montrer digne, sachons en retirer tout l'enseignement nécessaire et prendre la voie juste, la voie médiane.

    Sachons entamer le cercle vertueux !
    '

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t608p15-noviciat-de-maisse-arsouye-promotion-marlaeauvergne#4541

    Ma voie se trouve, je le sais, dans l'exégèse et la méditation.

    http://ordrefranciscain.bb-fr.com/t608p15-noviciat-de-maisse-arsouye-promotion-marlaeauvergne#4525

    Après de nombreuses réflexions, je viens de choisir la voie qui sera la mienne :

    la voie du moine

    Je suis un mystique. J'aime me plonger dans la lecture des textes sacrés pour ensuite les méditer pendant des heures et, enfin, partager le fruit de mes réflexions. Je n'aspire à nulle autre richesse que celle de l'esprit. La vie contemplative semble donc faite pour moi.

    La vie laïque me semble trop terre à terre. J'ai besoin d'élévation spirituelle.

    Le prêche me tente moins que l'enseignement ! J'aime lire les textes sacrés, les méditer puis en discuter. Mais pas à la façon du curé qui dit sa messe, et ce malgré le profond respecte que j'éprouve envers les séculiers. Je veux échanger au quotidien et faire progresser la compréhension profonde des écrits de notre grand Aristote. C'est en tant que régulier, je pense, que je pourrai le mieux m'épanouir et, c'est le plus important, contribuer au developpement et à la diffusion des idées franciscaines.

    Je sais qu'il n'existe pour l'instant qu'un seul monastère, mais i lexiste de nombreuses abbayes. Je participe actuellement à la rénovation de l'une d'elles avec Frère Savoie. Et d'autres vont nous rejoindre. Je pense m'y installer dès que possible, en fait dès après mon admission.

    En vérité, il y a des années que je lis les écrits du Sage. Une fois lu un passage, je médite, le plus souvent en m'isolant. Et ensuite j'applique dans la vie les préceptes ainsi intégrés.

    Riwaite, tûze, pratike

    Telle est ma devise. En langage roman du comté de Namur, cela signifie approximativement :

    Observe, médite, applique




    charpentier et maraîcher
    Robert Savoie
    Robert Savoie


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    vitea de Maisse Empty Re: vitea de Maisse

    Message  Robert Savoie Mar 14 Juin - 20:25

    sur les textes trouvés après sa mort
    http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=12090


    Posté le: Mer Oct 15, 2008 8:10 am Sujet du message: Texte trouvé par Maisse
    Chers Théologues,

    Maisse a fait parvenir à Rome cette lettre accompagnée d'un texte assez troublant, je vous propose donc que nous étudions ce texte et ses éventuelles conséquences.

    Citation:

    Chers frères cardinaux et théologues,

    Voici plusieurs semaines que je suis parti. Je me suis installé à Ittre et j'ai commencé mes voyages. C'est ainsi que je me suis déjà rendu à l'abbaye de Villers, à Gembloux, à l'abbaye d'Aulnes et à Mons.

    Au cours de ces voyages, j'ai pu prendre connaissance de documents très intéressants. Mais, malheureusement, il s'agit essentiellement d'écrits que je qualifierais d'apocryphes. Il y a même des textes antiques franchement hérétiques. Je perçois ici une sympathie du clergé pour certaines idées hédonistes dont les principes correspondent bien à l'âme du pays wallon. On m'en a promis des copies, je vous les ferai parvenir aussi vite que possible.

    Je vous livre ici une traduction réalisée par mes soins d'un document qui ne peut sortir de sa bibliothèque. L'original est en grec et la traduction est de moi. A ce que j'ai vu, l'original est d'époque ! Et il est cohérent avec d'autres textes trouvés dans la région. Pourtant, il DOIT s'agir d'un faux.

    Tout cela me trouble au plus haut point ! C'est une tradition entière que nos archives passent sous silence et qui ressurgit ici.

    Je continue de vous tenir au courant. Et si vous désirez m'envoyer un émissaire, il sera bien reçu par mon hôte, Romuald de vaisneau.

    Qu'Aristote vous garde,

    Maîsse Arsouye

    Citation:
    Aristote en était au soir de sa vie. Sa réputation dépassait largement les mers qui bordent l'Ellade. Mais le vieux maître aimait de plus en plus à se promener dans les campagnes qui jouxtent Athènes. Un jour qu'il passait la porte ouest, il remarqua un groupe de jeunes gens assis dans un jardin. L'un d'entre eux se tenait sous un olivier, il semblait mener leur discussion. Si la vieillesse avait émoussé le corps d'Aristote, son esprit et sa curiosité étaient encore aussi affutés que la lame d'un couteau scythe. Il s'approcha du groupe. Il s'aperçut alors qu'ils parlaient de philosophie.

    Un jeune : O Epikouros, parle-nous des Dieux.

    Epikouros : Qu'est-ce qu'un Dieu, sinon un être parfait, et donc un être parfaitement heureux. Et s'ils sont parfaits, ils sont incorruptibles, donc leur bonheur est éternel. Aussi pourquoi les Dieux se soucieraient-ils de nous ? Nous devons nous désintéresser des Dieux car ils n'ont en retour aucun intérêt pour nos petites affaires.

    Aristote : Quelles sottises !

    Alors que tous se retournaient pour voir qui avait prononcé ces paroles, Aristote s'approcha, considéra une pierre et s'y assit.

    Epikouros : Tu n'es pas d'accord avec ce que je viens de dire ?

    Aristote : Comment le pourrais-je, puisque c'est faux ? Tu dis que les Dieux sont parfaits, n'est-ce pas. Mais réfléchi à ce qu'est la perfection. La perfection n'est pas seulement physique, elle est aussi morale. Un Dieu doit forcément être parfaitement moral, donc vertueux, donc bon.

    Epikouros : Mais peu importe qu'il soit bon. Il est tellement parfait qu'il ne se soucie pas de nous.

    Aristote : Que du contraire, sa perfection l'oblige à se préoccuper de tout, sans cela, il lui manquerait quelque chose et il serait imparfait. Et puis ,tu parles des Dieux, il n'en existe pourtant qu'un seul. Comment un être parfait pourrait-il exister à côté d'un autre ? De même, s'il est parfait, il est unique car toute perfection étrangère à la sienne ne peut que lui être retranchée.

    Epikouros : La perfection ne nécessite pas l'unicité. Une pièce de théâtre parfaite peut être jouée de nombreuses fois. Et puis, comment un être parfait pourrait-il être préoccupé ? La perfection du tout implique peut-être la perfection morale, mais aussi la perfection du bonheur. Si un dieu est parfaitement heureux, il ne peut être préoccupé. Et s'il n'est pas préoccupé, il ne se soucie pas de nous. Un être préoccupé n'est parfait puisqu'il lui manque quelque chose : le repos de l'âme. Comme un dieu pourrait-il connaître autre chose que l'ataraxie ?

    Aristote : Foutaises ! La perfection totale implique la perfection morale, donc le souci des autres. Ton ataraxie est un concept hérétique, un concept d'égoïstes.

    Epikouros : Tu te répètes, vieil homme. Mais laisse-moi te montrer autre chose. Tu prétends que la perfection entraîne la perfection morale. Et bien, sache que je suis d'accord ! Mais, par contre, je n'accepte pas ce que tu en fais découler. En quoi le souci des autres serait-il une vertu morale ? Car si c'est le cas, la perfection entraîne un souci, donc l'imperfection. Ton raisonnement se contredit lui-même. Il faut donc que le souci des autres ne soit pas une perfection.

    Aristote : Le bien envers les autres est forcément une perfection. Sans cela, il n'y a nulle morale.

    Epikouros : Mais qu'est-ce que le bien ?

    Aristote : C'est la Vertu, bien sur, le juste milieu !

    Epikouros : Et au nom de quoi ? Au nom de l'esprit autosuffisant d'un vieillard perclus de principes ? Le bien, laisse-moi te le dire, c'est le plaisir. C'est cela que les gens recherchent. Le bonheur nait de la cessation de toutes souffrances, de tous les troubles de l'âme, et des plaisirs qui en naissent.

    Aristote : Mais le bien est un forcément un absolu, sinon, il ne serait pas Le Bien. Il ne peut donc pas être le plaisir, qui est relatif à chacun.

    Epikouros : Tient, on croirait entendre Platon le Doré. Serais-tu idéaliste pour tenir pour un Bien transcendant et absolu ? Le bien n'est rien d'autre que ce que les gens recherchent comme tel. Et ce que tout homme sain d'esprit recherche, c'est la minimisation des troubles et la maximisation des plaisirs qui engendrent le bonheur. L'ataraxie est le but, le plaisir est la voie. Un dieu, qui est parfait, est parfaitement exempt de troubles et parfaitement pourvu de plaisirs. Il se soucie comme d'une guigne des pauvres êtres que nous sommes, isolé qu'il est dans sa perfection. Nous devons donc nous défaire de la pensée que les dieux nous dirigent et se préoccupent de nous. Et ensuite, nous devons œuvrer à nous libérer des souffrances et à jouir de manière sage pour atteindre l'ataraxie.

    Aristote : Tu n'es qu'un pourceau, je n'en écouterai pas d'avantage !

    Aristote se leva alors brusquement. Il épousseta son chiton et partit sans un mot. Arrivé à quelque distance, il leva les yeux vers le ciel et prononça ces mots :

    Ce jeune homme ira loin. Ses idées risquent de se propager rapidement. Espérons que d'autres viendront qui poursuivront mon œuvre et traqueront ce genre de pensées.


    HRP : Maisse souhaite continuer de participer ainsi au St Office, en nous donnant du grain à moudre, sur des textes anciens sujets à controverse. /HRP

    HRP : Pour clarifier les choses Maisse va trouver des textes hétérodoxes génant pour l'eglise. Notre rôle au St Office est donc de les condamner, mais il faut justifier notre condamnation. /HRP

    maisse fait ses valises
    http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=11623

    Un soleil froid brillait sur Rome en ce début de septembre. Dans son bureau du Saint-Office, Maîsse Arsouye était très occupé. Il triait les documents en deux piles :
    - collection du Saint-Office
    - collection personnelle

    La première pile alla sur le bureau, avec une note "à ranger" à l'attention des secrétaires du SO. La deuxième pile prit la direction d'une malle de cuir.

    Djan Pinson, le serviteur de Maîsse Arsouye, entra dans la pièce.

    Les baudets sont presses, Eminince.

    Le vieux prélat ressenti un pincement au cœur. Lui qui aimait tant le Saint-Office, il devait le quitter après moins d'un mois à sa tête ! La vie est parfois étrange.

    Gråces, vos ploz prinde ciste-måle-ci. Et co les deus satchots, vailà, avou mes frakes.

    Djan prit les sacs de vêtements, très légers, et les apporta sur le parvis du Saint-Office. Il revint prendre la malle et et la tira jusque sur la place d'Aristote. Maîsse Arsouye resta encore quelques instants pour regarder son bureau, si vide.


    [HRP: j'arrête momentanément, et pas forcément totalement, pour des raisons de manque de temps IRL. Et aussi à cause des boulets qui pourrissent le plaisir des autres... Désolé de devoir vous laisser si vite.

    J'ai décidé de partir sur un dernier RP, j'espère que vous aimerez y participer.]




    Alors qu'il était perdu dans ses pensées, au milieu de bureau, ou devrait-il dire de son ancien bureau, Maîsse Arsouye perçu l'arrivée des frères Diftain et Zabouvzki.

    Il se retourna lentement et ne put leur offrir mieux qu'un sourire contrit.

    Bonjour mes frère.

    Il entendit leurs remarques.

    Frère Zabouvski, vos propos me flattent. Mais nul n'est irremplaçable. Je me souviens encore des réactions à la mort de Jeandalf. Le Saint-Office a eu des problèmes, mais il avait fini par se relever. Il le fera encore cette fois ! De plus, j'ai demandé à la Curie la désignation d'un cardinal-chancelier issu du sérail des théologues. Le changement se fera donc dans la continuité.

    Frère Vincent, ce bureau est celui du cardinal-chancelier. Et dans quelques heures je ne le serai plus. Si vous saviez comme je suis en peine de quitter mes rouleaux, mes manuscrits et mes ostracas. Mais ainsi va la vie.

    Le désir de retrouver mes terres natales est plus fort que tout. Et Rome est devenue si compliquée pour un vieil homme comme moi. J'aspire à une vie plus simple. J'ai ouï-dire que des communautés aristotéliciennes se créaient en les terres du Comte de Namur et du Prince de Liège. Aussi vais-je voir de quoi il retourne. Et qui sait, je pourrai peut-être y jeter les bases d'un diocèse ?

    Je vous donnerai de mes nouvelles, je le promets. Et si je trouve des textes intéressants, je les enverrai au Saint-Office.

    Vous pourrez aussi me contacter si vous avez besoin d'un avis... enfin, si tant est que vous en ayez besoin et que les postes fonctionnent correctement vers ses terres troublées.

    Si vous le voulez, venez à l'ermitage franciscain qui se trouve dans les faubourgs de Rome. J'y donnerai un pot de départ.

    Sur ce, il prit sa canne et, comme son serviteur vint l'informer que tout était prêt, il le suivit. Il descendit les escaliers, passa devant le cénacle et le scriptorium, traversa l'antichambre et sorti du Saint-Office.

    Il était sur qu'il s'écoulerait des années avant qu'il y revienne. Et il n'avait peut-être plus des années à vivre.



    Fin du RP ici, la suite dans les faubourgs, à l'ermitage franciscain

    http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=10463
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    Message  Robert Savoie Mar 14 Juin - 22:24



    La Vita de Maisse Arsouye

    De la diffusion de la Foy

    vitea de Maisse Avatar_rr
    Riwaîte Tûze Pratike


    Genèse

    Le jeune Arsouye nait dans le comté de Namur, le 24 septembre 1384, sous le prénom de Françwès. On le surnomme Maisse Arsouye, en wallon, "maîsse" signifiant "maître". Ce surnom lui vient de ses années passées à travailler le cuivre à Dinant. Il perd son père trop tôt; celui-ci buvait du lait, un matin, mais malheureusement la vache s'est assise. Ceci dit, il n'oubliera jamais ces origine liégeoises, terre qu'il rejoindra d'ailleurs à la fin de sa vie. Très tôt, c'est un enfant déterminé. Afin de poursuivre ces études, il cour sans cesse autour de son école. Dévoué pour sa famille, il fait les courses avec un sceau d'eau afin de pouvoir payer au marché en liquide. Heureusement, il rejoindra le royaume renaissant dans la paroisse de St-Brieuc, en mai 1454, et sera sauvé de ces habitudes liégeoises. Rapidement, il rejoint la paroisse de Montmirail, comté du Maine, où il fera une rencontre déterminante en la personne de Robert Savoie. C'est dans cette paroisse qu'il fut rapidement baptisé par la curé Tite Puce. Il y achètera d'ailleurs ces deux premiers champs, et y prit sa première échoppe. Toute sa vie, malgré les nombreux voyages et les différentes carrières artisanales poursuivies, il se définira comme charpentier et maraîcher.

    Son destin était déjà tout tracé.

    Sa formation franciscaine.

    Le diacre Savoie le mènera au couvent franciscain de Bruz, où il fut accueilli par frère Nico lui-même, puis introduit dans la promotion Marlaeauvergne, en octobre 1454. Il frappa très tôt, très fort, en demandant, rien de moins, de pouvoir signer le texte de sa promotion, qui laisse présager la suite de sa carrière:

    La vertu, par ailleurs, s'acquiert par la pratique d'actes vertueux, eux-mêmes engendrés par la vertu. Nous sommes là face à un point essentiel de l'enseignement du Sage. La vertu est comme une caractéristique qu'on entraîne. De même qu'un homme mange de la viande, en tire de la force et que cette force lui permet de trouver un emploi mieux rémunéré, donc d'acheter de la viande, la vertu se nourrit des actes qu'elle engendre.

    C'est le cercle vertueux !

    Très vite fait frère bibliothécaire, il aura à coeur les principes énoncés par les anciens. Ainsi, il sera responsable de la refonte du registre franciscain tel qu'il existe toujours de nos jours. Durant les diverses responsabilité qu'il exercera tout au long de sa vie, il sera toujours fier représentant de l'ordre franciscain, représentant systématiquement les valeurs d'humilité et de rigueur franciscaines. Toujours muri, toujours juste, toujours réfléchi, la devise d'Arsouye était:

    Riwaite, tûze, pratike

    Devise en langue romane du comté de Namur, qui se traduit approximativement par "observe, médite, applique".

    Il fera, lorsqu'il lui faudra choisir sa voix une description de lui-même qui sera à son image tout au long de sa carrière ecclésiastique:

    Je suis un mystique. J'aime me plonger dans la lecture des textes sacrés pour ensuite les méditer pendant des heures et, enfin, partager le fruit de mes réflexions. Je n'aspire à nulle autre richesse que celle de l'esprit. La vie contemplative semble donc faite pour moi.

    La vie laïque me semble trop terre à terre. J'ai besoin d'élévation spirituelle.

    Le prêche me tente moins que l'enseignement ! J'aime lire les textes sacrés, les méditer puis en discuter. Mais pas à la façon du curé qui dit sa messe, et ce malgré le profond respecte que j'éprouve envers les séculiers. Je veux échanger au quotidien et faire progresser la compréhension profonde des écrits de notre grand Aristote.

    D'une abbaye à l'autre, ou de son élévation dans le clergé

    Avec son comparse de la première heure, il se met à l'ouvrage du ravalement de l'abbaye St-Louis. Ensemble, ils remettent sur pied un bâtiment centenaire, mais surtout, une paroisse meurtrie. En faisant oeuvre de charité, se dévouant pour les vagabonds et paroissiens, c'est une véritable notoriété qu'ils acquirent au Mans. Les fidèles accourent. La paroisse est remontée en quelques mois seulement.

    Si Savoie est la figure de proue au niveau local, c'est Maisse qui assure les tâches clericales.

    Maisse Arsouye a écrit:Heu, ben... disons que la diplomatie n'est pas trop mon fort...

    Nommé abbé de l'abbaye, il aura à coeur de rendre cet édifice pour aRPenteur le plus possible In Gratibus, à l'instar de Tastevin, dont il mettra plus tard tout en oeuvre afin de la sauver, lorsqu'il sera nommé Archevêque de Cambrai. Il tentera de sauver Tastevin de l'excommunication., mais malheureusement, l'abbaye résistera, et finira par se sortir de l'église, à son plus grand chagrin.

    De curé à Montmirail, puis aumonier du Mans, c'est ensuite à Poitiers à peine naissant qui'il poursuivra son oeuvre, en mettant sur pied ce diocèse. Il le laissera à son successeur en parfaite santé, nettoyé de la présence averroïste, avec des cures entièrement pourvues. Maisse ne laissait jamais les choses en plan. Avant de partir pour le Nord (afin de prendre l'archidicèse de Cambrai), il devait être certain que les choses soient faites en parfaite harmonie avec ces convictions: réalisme et efficacité.

    Grand Théologue Romain

    En marche de ces charges écclésisatiques, il poursuivra en tout temps une activité forte et marquante à Rome. Très tôt membre du St-Office, il laissera une oeuvre majeure derrière lui. Rome était alors toujours en construction. Il participa activement à plusieurs textes fondamentaux des franciscains (les vitea de St-François et de frère Nico), mais surtout à des textes principaux sur l'aristotélisme en général. Aux côtés de Jeandalf, dans un premier temps, il parachève la Vita d'Aristote, qui lui tenait particulièrement à coeur. Puis "après le départ de Jeandalf, j'ai fait ce que j'ai pu", il fut nommé à la tête du prestigeux office romain. Il aurait alors déclaré:

    Allons-y let's go, c'est parti les amis... (faut que j'arrête de regarder Dora avec ma file)

    Toujours juste, parfois terre à terre, il abat le boulot au meilleurs de ses capacités. Heureusement, son éthique de travail atirera un certain Vincent Diftain, avec lequel une véritable complicité se découvrira.

    C'est alors qu'on l'éleva aux plus hautes sphères de l'église romaine, à savoir le collège des Cardinaux, où il fut nommé en 1456

    Débrousailleur de nouveaux territoires

    La belle et grande église d'Eugene V lui tenait à coeur. Lui-même natif d'une province située à l'extérieur du royaume de France, il considérait tous les fidèles à part égale. Il souhaitait réunir tous les paroissiens, peut importe leur origine. Il travailla donc très fort à convaincre ses pairs à reconnaitre des zones géodogmatiques, en à en définir des cardinaux. En clair, il est responsable de l'image de l'église actuelle, moins française que mondiale, à la seule gloire de nos prophètes, du Très-Haut, et de tout son clergé.

    En novembre 1455, il est nommé Légat Universel de la Curie auprès des peuplades hellénophones. Il prononcera le discours suivant:

    Nous, Françwès "Maîsse" Arsouye, cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne, faisons l'annonce suivante aux fidèles de tous pays.

    L'Office des Eglises Renaissantes a été créé. Cet office qui dépend de la Congrégation pour la Diffusion de la Foi, a ses locaux à Rome.

    Sa mission sera d'amener dans la communauté aristotélicienne les pays et les peuples qui n'en font pas encore partie.

    L'Office des Eglises Renaissantes cherche donc à recruter des légats. Les personnes intéressées sont priées de se présenter dans les locaux de l'Office.

    Ad majorem Dei gloriam.

    Faict à Rome le 16 février 1456

    Du Saint Office, il prend alors les rennes de la CDF, en en devenant le Cardinal-Chancelier.

    La fin d'une vie bien remplie.

    En juin 1456, en reconnaissance de son travail effréné et de manière à le décharger un peu, la Curie le fait évêque In Partibus de Baalbek, réalisant son vieu rêve d'être évêque en ses terres natales.

    Après avoir considérablement fait à la Congrégation de la diffusion de la Foi, il fit un bref retour au Saint-Office, qu'il dirigea à nouveau. Jusqu'au dernier jour, au cours de ces nombreux voyages, il retrouve de vieux textes apocryphes.

    Je vous livre ici une traduction réalisée par mes soins d'un document qui ne peut sortir de sa bibliothèque. L'original est en grec et la traduction est de moi. A ce que j'ai vu, l'original est d'époque ! Et il est cohérent avec d'autres textes trouvés dans la région. Pourtant, il DOIT s'agir d'un faux.

    Tout cela me trouble au plus haut point ! C'est une tradition entière que nos archives passent sous silence et qui ressurgit ici.

    En quittant Rome, il dira:

    Le désir de retrouver mes terres natales est plus fort que tout. Et Rome est devenue si compliquée pour un vieil homme comme moi. J'aspire à une vie plus simple. J'ai ouï-dire que des communautés aristotéliciennes se créaient en les terres du Comte de Namur et du Prince de Liège. Aussi vais-je voir de quoi il retourne. Et qui sait, je pourrai peut-être y jeter les bases d'un diocèse ?

    Sa quête de vérité était inassouvissable...

    Un héritage indubitable.

    Outre ces nombreux écrits, on lui doit l'organisation moderne de Rome, par l'établissement zones géodogmatiques, puis, des Consistoires, tout comme par la reconnaissance des églises autonomes. Un héritage éthique de travail sérieusement accompli. Une importance à la transmission des savoirs, par les textes comme par l'enseignement. Maisse Arsouye fut un clerc exemplaire, comme il s'en fit peu.

    Maisse Arsouye a écrit:Patients, nous devons l'être. Nous devons nous garder à la fois de la précipitation qui mène au désastre et de la résignation qui engendre l'immobilisme.

    Paix à son âme.


    Dernière édition par Robert Savoie le Mar 21 Juin - 12:56, édité 5 fois
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    Message  Robert Savoie Mer 15 Juin - 22:07


    MaisseArsouye a écrit:Bien, après avoir longuement réfléchi, je me décide et je postule.

    La plupart d'entre vous me connaissent bien car on me voit traîner dans les couloirs de Rome depuis plus d'un an. Après avoir été abbé à Saint-Louis de Montmirail, je suis devenu évêque de Poitiers il y a sept mois. Je laisse derrière moi un diocèse calme, que j'ai contribué à nettoyer de la présence averroïste. Toutes les cures sont pourvues. Bref, un diocèse calme qui sera parfait pour un évêque novice, avec des candidats locaux de qualité. Bref, je peux partir serein.

    Après sept mois, le temps est venu pour moi de franchir un pas. Je pense que le diocèse et la province de Bouges constituent un défi intéressant. Ces territoires sont régulièrement le lieu de troubles et j'espère pouvoir y ramener de la sérénité, comme je l'ai fait en Poitou avec l'aide de na nonciature.

    Mon programme ? Et bien pas de grandes envolées, de grands projets, de mégalomanie. Je compte simplement gérer la province tel le berger guidant son troupeau, et ce avec l'aide de tous les clercs déjà présents sur place. Ma ligne de conduite se résumera à deux mots : réalisme et efficacité. J'appliquerai donc des méthodes adaptées à chaque problème qui se posera tout en consolidant ce qui existe déjà.

    Voici mes références :

    Maîsse Arsouye

    Responsabilités au sein de l'Ordre Franciscain
    Frère Capitulaire
    Frère Bibliothécaire et représentant à Rome pour le Dogme et le Droit Canon

    Arrivé dans le Royaume de France le 22 mai 1454, à Saint-Brieuc.

    fiche RRs

    vitea de Maisse Blason

    Cheminement religieux

    Baptisé par Tite Puce le 22 septembre 1454 (certificat)
    Frère franciscain depuis le 15 octobre 14754 (promotion Marlaeauvergne)
    Diacre de Montmirail du 4 novembre 1454 au 21/02/1455 (cérémonie)
    Aumônier de l'Armée du Maine du 4 décembre 1454 au 10/03/1455
    Théologue du Saint-Office depuis le 9/12/1454
    Abbé de Saint-Louis du 16/12/1454 au 10/03/1455
    Vicaire général du Mans du 29/01/1455 au 10/03/1455
    Choix définitif de la Voie de l'Eglise le 31/01/1455
    Séminariste à Narbonne du 31/01/1455 au 15/05/1455
    Chanoine, responsable de la doctrine, du Mans du 4/02/1455 au 21/02/1455
    membre du Groupe de travail Droit Canon depuis le 14/02/1455
    Curé de Montmirail du 21/02/1455 au 10/03/1455 (cérémonie)
    Frère Capitulaire franciscain le 27/02/1455
    Evêque de Poitiers le 10/03/1455 (évêché)
    Recteur du Séminaire de Bordeaux le 12/07/1455 (séminaire)

    vitea de Maisse 4vse1

    Licence ès théologie
    [/quote]
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    Message  Robert Savoie Mar 21 Juin - 8:06

    Maisse Arsouye a écrit:
    Aussi longtemps que nos pas suivent un chemin qui plait à Aristote, nous ne pouvons nous égarer.

    Maisse Arsouye a écrit:
    Aristote nous apprend que la vertu est dans la mesure, qu'il faut se garder de l'excès comme du défaut.

    Maisse Arsouye a écrit:
    Patients, nous devons l'être. Nous devons nous garder à la fois de la précipitation qui mène au désastre et de la résignation qui engendre l'immobilisme.
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    Message  Robert Savoie Lun 14 Nov - 21:11

    De: Drak
    A: savoie
    Posté le: Mar 8 Nov 2011 - 22:17
    Sujet: Re: Hagio de Maisse
    Professionnellement, Maisse Arsouye a travaillé le cuivre avant 1454, était boucher selon sa fiche du couvent, maraîcher et charpentier selon ton hagio.

    Il pourrait être celui qui a mis un exemplaire du dogme dans toutes les cathédrales à la disposition des croyants (ça va bien avec son activité).

    Il pourrait aussi avoir été utile à ceux qui travaillent le métal comme lui, je veux dire les forgerons; par la même occasion, il pourrait devenir saint patron des forgerons.

    C'est peut-être lui qui, devenu expert dans son travail du cuivre et des autres métaux, a rédigé le "De re metallica" premier manuel pour instruire les forgerons. On pourrait aussi imaginer qu'ayant rendu l'excès d'or utilisé pour dorer un retable, il ait été nommé CaC par le Duc qu'il servait car il était la seule personne honnête du duché (HRP: élément inspiré de l'hagio de St Eloi, patron de ceux qui travaillent le fer et donc des sidérurgistes: la fête de st Eloi est très souvent un jour de congé en Belgique dans les sociétés métallurgiques, mêle si on n'est pas croyant. D'ailleurs, ce serait un hommage à la "belgitude" de Maisse que d'en faire un bienfaiteur de la cause métallurgique).

    Je croyais que IG = In Gratebus et RP = Res Parendo (tu n'es pas doué en latin ? Moi non plus !)

    Aristotéliciennement,
    Nicolae, dict Drak
    Robert Savoie
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    Message  Robert Savoie Lun 14 Nov - 21:11

    De: Drak
    A: savoie
    Posté le: Sam 12 Nov 2011 - 22:05
    Sujet: Re: Hagio de Maisse
    Salut JD Savoie,

    Le problème avec Maisse, c'est que sa vie dans les RR représente 10% de la vie de son perso. J'ai donc imaginé un métallurgiste qui découvre la foi aristotélicienne à 70 ans et qui devient le Maisse que tu as connu. Il m'a donc fallu meubler 70 ans de vie de métallurgiste (c'est lui qui dit qu'il a travaillé le cuivre), même s'il n'a pas été forgeron dans les RR.

    Pour info, le "De re metallica" (trad: "de la chose métallique") est un ouvrage réel publié par Agricola en 1556. Il s'agit d'un gros bouquin qui synthétise tout ce qu'on savait à l'époque sur les métaux, la façon de les produire, leur utilisation (voir sur Wikipedia par exemple). Cela n'a rien avoir avec le groupe de trash metal Metallica. Dommage ... Mais on peut revoir l'histoire.

    St Eloi est un saint IRL. D'après la tradition, il était orfèvre et avait reçu de l'or du roi Dagobert pour dorer un trône. Quand il eut fini, il livra le trône et rendit le reste d'or. Qu'on lui rende l'or excédentaire a laissé le roi tout paf (d'habitude l'orfèvre le mettait et poche et ça passait au compte pertes et profit du roi) et le roi a nommé Eloi ministre des finances parce qu'il avait enfin trouvé qqn digne de confiance. Si tu veux en savoir plus, tu vas sur Google.

    St Eloi était le patron des orfèvres, des forgerons et des maréchaux-ferrant; aujourd'hui de tous les travailleurs du secteur métallique (sidérurgie, fabrication métallique, garagistes (les successeurs des maréchaux ferrant), etc). Le jour de sa fête reste très fêté en Belgique, même par les non-croyants. Par exemple, là où je travaille, le jour de la saint Eloi, le patron organise un mega BBQ pour les 600 personnes de la société, suivi d'un bal... mais on ne va quand même pas à la messe !

    A mon avis, si on veut canoniser Maisse Arsouye, c'est pour sa vie dans les RR. Alors l'idée du forgeron n'est pas porteuse je crois. J'opterais plutôt pour les aspects "livres", par exemple:
    - le De re metallica, mentionné plus haut (avec une référence au groupe Metallica, mais je ne vois pas encore laquelle)
    - Il pourrait être celui qui a mis un exemplaire du dogme dans toutes les cathédrales à la disposition des croyants (si ce n'est pas qqn d'autre qui l'a fait).

    Pour IG et RP, je me base sur:

    Citation:
    De Ecclesiae Dei fondis
    Bulle pontificale « Des fondements de l'Eglise de Dieu ».

    Article 20 : L'Eglise Aristotélicienne distingue deux natures différentes pour les charges, statuts et actions de ses membres. Ces natures différences peuvent être In Gratebus (Dans les Grâces) ou Res Parendo (Choses qui Paraissent).

    - Article 20 bis : La nature In Gratebus regroupe les choses qui existent par la Grâce du Créateur. L'abréviation correcte employée dans le Droit Canon est IG

    - Article 20 ter : La nature Res Parendo regroupe les choses qui paraissent par elles-mêmes tout en découlant de la Création. L'abréviation correcte employée dans le Droit Canon est RP.


    L'avantage du latin c'est que cela marche dans toutes les langues.

    Pour ce qui est de JD Lohengrin, j'apprécie son désir de faire de beaux RP. Cela manque assez sur le forum de Rome et en général dans les forums d'Eglise, en gargote et en halle. Son perso est complètement déjanté mais on a enfin de l'humour qui manque un peu dans l'aristotélisme. Drak a invité Lohengrin à venir prêcher chez lui en tout cas et a commencé à suivre la formation de missionnaire. Pour l'instant, cela consiste à bavarder avec une hétérodoxe (la joueuse est très douée en RP, avec des mises en situation fort bien faites: je devrais suivre des cours à ce sujet) tout en restant fidèle à l'Eglise et en soutenant l'intérêt.
    Je ne sais pas ce que les cardinaux reprochent à Lohengrin. Peut-être est-il trop excentrique pour un préfet romain ? Peut-être a-t-il trop tendance à mélanger le RP et le HRP ? (je ne sais pas si les répliques suite à la suppression de son Office Deus Caritas marquent l'énervement de Lohengrin ou du JD Lohengrin)
    J'ai vaguement lu que Lohengrin aurait eu des soucis avec l'Inquisition pour avoir usurpé le siège d'un évêque mais les posts que j'ai lus n'étaient pas clairs. Je crois aussi qu'il était curé de Cahors et qu'il vient d'être remplacé par Sr Verty. Je souhaite faire un max pour qu'il puisse donne une vie à l'aristotélisme, mais sans arriver au grand n'importe quoi (il y a des joueurs qui ont un perso absolument incontrôlable, ce qui finit par être lassant)

    Bien à toi,
    LJD Drak
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    Message  Robert Savoie Mar 15 Nov - 7:22

    vitea de Maisse Oie_fabienne_menèse

    Le jeune Arsouye nait près de l'abbaye de Floreffe, dans le comté de Namur, le 24 septembre 1384, sous le prénom de Françwès.
    C'est en admirant le polyptyque de l'abbaye, en cuivre repoussé et doré, qu'il décide de sa vocation: il sera dinandier.

    Mais en attendant, il doit poursuivre ces études. Dévoué pour sa famille, il fait les courses avec un sceau d'eau afin de pouvoir payer au marché en liquide. Il perd son père trop tôt; celui-ci buvait du lait, un matin, mais malheureusement la vache s'est assise.

    C'est alors qu'il se décide à quitter sa mère et ses frères et part à Dinant pour apprendre le métier de dinandier. C'est un jeune homme déterminé et doué. Très vite, ses travaux sont admirés et s'il commence avec des plats en cuivre et des moules à gâteau, qu'on appelle "couques de Dinant"...

    vitea de Maisse Moule-10

    ... il finira par réaliser de véritables oeuvres d'art, qui le feront surnommer Maisse Arsouye, "maîsse" signifiant "maître" en wallon.

    vitea de Maisse Pfile42265_activity7333

    Sa réputation dépasse les frontières de son comté natal et il est appelé par l'abbé de Stavelot en principauté de Liège, afin de réaliser un triptyque. Réaliser un triptyque, comme il en avait vu un à Stavelot dans son enfance ! Il n'hésite pas et, rapide comme l'éclair - sa patisserie préférée - et têtu comme une mule il en enfourche une et se rend à l'abbaye pour réaliser cette commande qui est un peu l'oeuvre de sa vie.

    Sa renommée de forgeron est faite. Mais il veut désormais partager son savoir. Il écrira ainsi "De re metallica", qui sera publié le 1er décembre 1445. Traité inoubliable, plus rien d'autre ne comptera par la suite, dans le métier. Sa doctrine fera foi.

    Sans doute inspiré par ce succès, et connaissant son amour pour les textes aristotéliciens on lui passe ensuite une commande qui changera sa vie. On vînt chez lui un jour lui livrer des casseaux remplit de fer, et d'enluminure d'or. Le Cac lui dit alors: fait la réputation de notre village -Chaptelat- comme tu as fait la tienne. Forge autant de livre des vertus qu'il y a d'église dans le royaume. L'accès au Grand Livre par tous fera notre succès.

    Au terme de six mois de dure labeur, Maisse Arsouye revînt voir le Cac, lui remettant tout l'or qu'on lui avait offert, à la plus grande surprise du fonctionnaire.

    -D'habitude, les artisans gardent le surplus des commandes... dit-il à Arsouye.

    -Je n'ai simplement pas pris prétexte des morsures de la lime, ou celui de la trop grande ardeur du feu. Je travail pour le Très Haut, pas pour ma propre gloire, mon ami.

    Après une vie de dinandier passée à honorer le Très-Haut et servir l'Eglise par l'art, il quitte le prince-évêque de Liège et rejoint le royaume renaissant dans la paroisse de St-Brieuc, en mai 1454. Rapidement, il rejoint la paroisse de Montmirail, comté du Maine, où il fera une rencontre déterminante en la personne de Robert Savoie. C'est dans cette paroisse qu'il fut rapidement baptisé par la curé Tite Puce. Il y achètera d'ailleurs ces deux premiers champs, et y prit sa première échoppe. Toute sa vie ecclésiastique, malgré les nombreux voyages et les différentes carrières artisanales poursuivies, il se définira comme charpentier et maraîcher. Ceci dit, il n'oubliera jamais ses origines namuroises, terre qu'il rejoindra d'ailleurs à la fin de sa vie.

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