candidature pour le cénacle

Bonjour mes frères, mes soeurs.

Je vous présente ici une demande pour devenir théologue du Saint Office.

Certains d'entre vous me connaissent. Pour les autres, je désire simplement vous dire que je suis fidèle parmis les fidèles, professeur du séminaire primaire de Bruz, et chapitrain franciscain. J'ai, par le passé, tenu maintes charges dans notre formidable grande et indivisible église romaine.

Mais les années faisant, je n'en souhaite désormais plus aucune sinon qu'une cure en Normandie profonde pour élever la foi là où il est dure d'expliquer les choses à... un Normand.

Ceci dit, en religieux que je suis, je pense que l'église se doit de continuer d'avancer. Ce n'est pas dans sa hiérarchie que je désire investir mon énergie. C'est dans le Saint Office. Car j'ai la conviction que c'est le véritable coeur de notre Institution. Le S.O est garant des idées romaines, et le travail qui s'y fait est exempt de politique, de conviction, de partisanerie. Seule la vrai foi y persiste, en dehors de toute autre considération. C'est ma plus profonde conviction. Et c'est la Rome qui m'importe.

Je dois également vous avouer que c'est en mémoire de feu S.E. Maisse Arsouye, qui fut un grand compagnon, que je souhaite vous donner un coup de main.

En ce qui concerne mon travail (directement relatif au S.O.) à proprement parler, voici certaines de mes contributions.

-L'hagio de St-Louis
-L'hagio de St-François, établi avec la communauté franciscaine, sous ma direction
-L'hagi de St-Nicolaïde (hrp: en fait écrit par ljd Pouyss, mais qui m'en a attribué le mérite rp)
-La vita proposée du Bienheureux Girtan

De plus, je travaille en se moment sur la Vitea de Maisse Arsouye, qui fut, selon moi, le grand architecte responsable de la Rome telle que nous la connaissons aujourd'hui. Je vous soumettrai ma thèse sous peu, quoiqu'il arrive. Auprès de mes frères franciscains, je travaille sur plusieurs guides discutant différents grands thèmes que nous vous soumettrons bientôt. Ma vision franciscaine des choses me fait travailler a plusieurs cerveaux, car c'est ainsi que l'on m'a formé. Je pense que c'est ainsi que les idées ont le plus de chances d'être révélées.

Mon travail sur Guilhaume le Conquérant, que j'espère vous soumettre dans quelque mois (j'ai encore à peaufiner mes recherches en Normandie) m'ont fait acquérir un certain niveau de la langue angloise qui ne peut qu'être une vertu au S.O. en ces jours.

D'une manière plus fondamentale, je me réclame de la pensée de S.E. Frère Nico, mon premier maître, ainsi que de S.E. Jeandalf, avec qui j'avais certaines affinité.

J'espère surtout vous faire partager la mémoire de ceux avec lesquels j'ai travaillé à l'établissement de la Rome d'aujourd'hui, j'entend par là les S.E Lorgol, Nico, Jeandalf, Pouyss, Pater San Giovanni, ainsi que la mémoire des fondateurs franciscains qui ont eu plus qu'une influence sur le devenir de notre église, les Jarkov ou Norv pour n'en nommer que deux.

Je transporte cette mémoire, et c'est celle-ci que je désir mettre à profit du S.O.

Si vous désirez certaines précisions, car je préfère être bref et me fier à votre savoir, n'hésitez pas.

Bonjour Monseigneur, bonjour Éminences.

Je me permets moins de formalisme et plus de convivialité dans cette lettre de candidature, comme elle ne vous est adressé qu'à vous trois, au final. Mais n'y voyez aucune marque de manque de respect, tout au contraire, évidement, comme vous me connaissez.

J'ai offert mes services à notre préfet à titre de sous-préfet du S.O. pour la simple et bonne raison que nous avons besoin d'un sous préfet.

Vous connaissez mon engagement à la prise d'une charge. Je ne cherche pas les titres. Surtout pas les titres de sous-machin. Je cherche l'efficacité, afin que le travail soit fait. C'est sans doute pour cela que je les accepte si bien (ces titres de sous-machin). Je n'ai pas besoin de lumière, celle que le Très Haut m'offre m'est amplement suffisante.

Dans ma lettre de candidature au titre de théologien du S.O., je vous ai indiqué ma démarche en souvenir de mon vieil ami Maisse et du travail qui se faisait à l'époque. Le S.O. a depuis connu d'autres belles heures. C'est en souvenir de ces temps que je désir m'investir dans cette congrégation. C'est en ma qualité de théologue que je poursuivrai cet héritage. Mais cela n'est pas tout. Un autre travail doit également être fait, le travail administratif. Force est de constater que dans l'état actuel des choses, il n'est pas fait.

N'y voyez nulle critique de votre travail. Vous ne pouvez pas tout faire à vous seuls. Ou à quelques uns. C'est le rôle du sous préfet de s'occuper de ces choses. Et il n'y a pas de sous-préfet, justement...

Ma vision du travail à accomplir.

Le sous-préfet doit être à l'écoute du prefet. Il est son bras droit, pas sa tête. C'est un rôle ingrat, administratif, qui consiste à faire le point sur les textes, afin de les faire évoluer au fil des différents stades de la Congrégation. C'est un travail sans gloire, mais c'est un travail capital qui doit être fait. Non pas un travail de tête, car celui-l`est celui du préfet, mais un travail de bras.

Bref, cela prend pratiquement un homme comme moi, un homme qui ne cherche rien, sinon que le bon fonctionnement de notre indivisible institution pour l'accomplir. Vous me savez au courant du fonctionnement de Rome, des impératifs d'en haut comme d'en bas, et vous me savez également de service quand le besoin se fait sentir.

C'est ainsi que je désir me rendre utile en ces murs.

Puis-je vous aider à y parvenir mieux,

vôtre,
Robert Savoie
Vicaire paroissial de Fécamp
Vicaire diocésain de la Normandie
Membre chapitrain franciscain
Professeur au Séminaire primaire de Bruz
Théologue au Saint Office
Fidèle parmi les fidèles